Amica Travel logo

La plaine des jarres

La zone de la plaine des Jarres se situe sur le plateau du Trân Ninh, province de Xieng Khouang, capitale Phongsavan, elle est parsemée de champs de jarres, de champs de pierres et de mégalithes, énigmatiques, objets d’abondantes spéculations.

Les champs se dispersent sur le plateau, les plus connus étant les sites 1-2-3 ; une soixante d’autres sous-sites se retrouvent sur le plateau et le long de la Nam Khan, sur des hauteurs, le long de hautes crêtes (site 52), sur les cols des ancestrales voies commerciales, sur les flancs du Phu Bia, mais aussi sur le plateau de l’Isarn et en Inde du Nord.

D’après des chercheurs, le plateau du Trân Ninh aurait été le centre d’un vaste réseau d’échanges, un point de passage de caravanes, d’où l’apparition d’une civilisation protohistorique fleurissante, vénérant monolithes, menhirs, tumulus, cairns, cercles de pierres sacrées et autres artefacts ; singulièrement comparable aux civilisations mégalithiques européennes, d’Arabie, africaines ou américaines. Une cité opulente se serait dressée non loin de Bang An (ouest du site N1), ville éphémère en bois précieux dont les princes et leurs nombreux esclaves se seraient religieusement consacrés à la construction de monolithes et de jarres, façonnant inlassablement argile, grès et granite. D'après une légende, les jarres seraient l'œuvre de géants, ancêtres des Khmu, elles leur auraient servi de coupes pour l'alcool de riz, emportées sous le bras dans les expéditions de chasse ou de guerre. Les pierres en forme de calottes qui, dans les champs funéraires sont placées en cercle autour de certains récipients monolithiques, seraient les tabourets des colosses.

Diverses théories expliqueraient l’usage des jarres : elles seraient utilisées en guise de stockage de riz et autres denrées, en guise de cuves à fermentation, régulièrement réparties sur le plateau ou le long de voies commerciales séculaires ; plus vraisemblablement elles seraient des urnes funéraires monolithiques, conçues soit pour y conserver des cendres mortuaires ou, suivant un procédé aussi archaïque qu’alambiqué, pour y décomposer les trépassés. Certaines jarres sont en grès quartzeux, calcaire, schiste ou granite, d’autres seraient savamment moulées dans un composite oublié, composé de roches broyées, de sable, de glaise et de miel ; elles varient entre six cent kilogrammes et six tonnes pour les plus solennelles. Durant la guerre secrète, le site N1 est transformé en camp retranché, les deux protagonistes s’y affrontent dans une guerre de tranchées, les alentours de Phongsavan sont massivement bombardés, deviennent un des endroits les plus bombardés au monde, la région est marquée par le sceau de la mort, de nombreuses jarres sont détruites, fendues, ensevelies dans des champs de mines ou de bombes à fragmentation (CBU-bombis) ou d’autres sortes de bombes de fort tonnage. Désormais les sites principaux sont déminés, les plus notables étant les N1-2-3-16-23-25-52.

D’autres thématiques que vous pourriez aimer

Updating...

Les idées de voyage incluant "La plaine des jarres"

Updating...
MAP HERE

Vous ne trouvez pas la réponse à votre question ?

Ngo Hang Amica Travel
Le Service Client Amica Travel est toujours prêt à vous aider

Découvrez d’autres destinations au Laos

Le secteur de Luang Prabang

Le secteur de Luang Prabang

La ville du Bouddha d’or fin, qui fut la capitale du royaume du Laos durant plusieurs siècles, fascine et enchante le voyageur en raison de son cadre naturel exceptionnel, de son patrimoine historique et culturel, et de son atmosphère typique